Le pétrole, focalisé sur la Russie, rebondit nettement à la clôture
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a fini à 59,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 75 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de brut pour la même échéance a pris 1,16 dollar, à 51,45 dollars.
Mais les prix se sont brutalement redressés après que l'agence Reuters a révélé que la Russie envisageait une baisse de sa production et qu'elle était en train d'en discuter les modalités avec l'Arabie saoudite, à une semaine de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, à Vienne, en Autriche.
Carlo Alberto De Casa, analyste pour ActivTrades, a expliqué que le marché avait réagi à cette information car "elle tranche avec les mots (du président russe) Vladimir Poutine qui s'est dit content d'un baril à 60 dollars" mercredi.
Interrogé à ce sujet par des agences russes, le ministre de l'Energie russe, Alexandre Novak, a répondu: "je ne dévoilerais pas notre position à l'avance car nous en sommes encore au stade de l'élaboration et de l'évaluation de la situation".
"Je suis sûr qu'avec nos collègues de l'OPEP et des pays non-membres de l'OPEP, nous trouverons une solution coordonnée qui bénéficiera au marché du pétrole", a-t-il ajouté.
"L'Arabie saoudite et la Russie sont en train d'évaluer l'ampleur des réductions nécessaires" de production, a commenté Stewart Glickman de CFRA, estimant que les coupes nécessaires "pour rééquilibrer le marché tournent autour de 1 million de barils" par jour.
(c) AFP