Paris: Le mouvement de grève entamé la semaine dernière sur plusieurs sites du groupe pétrolier Total, notamment lié à des revendications salariales, se poursuivait jeudi, a-t-on appris de sources concordantes.
Il affectait toujours jeudi le dépôt de la bioraffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), le dépôt des Flandres (Nord), les
raffineries de Grandpuits (Seine-et-Marne) et Feyzin (Rhône), selon Éric Sellini, coordinateur CGT du groupe Total. Les sites "
tournent au ralenti", a-t-il dit.
À la raffinerie de Normandie, "
la procédure d'arrêt est enclenchée", a-t-il assuré. Et les expéditions de produits étant bloquées à Grandpuits et Feyzin, il y a un risque d'arrêt de ces
raffineries aussi "
d'ici la fin de la semaine", a-t-il prévenu.
Interrogée par l'AFP, la direction du groupe pétrolier a confirmé que la raffinerie de Normandie était "
en cours d'arrêt suite à un mouvement social lié aux négociations salariales".
À Grandpuits et Feyzin, "
les expéditions de produits sont bloquées", a ajouté la direction du groupe, qui a souligné que la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) n'était "
pas concernée par le mouvement".
Quant au dépôt de La Mède, c'est "
le seul du groupe à être bloqué, celui de Flandres subissant des débrayages", a-t-on ajouté de même source.
Selon le responsable CGT, le mouvement rassemble de "
70% à 90% de grévistes" en fonction des équipes.
Ce mouvement à l'appel de la CGT et de FO se tient en pleine période de négociations salariales. La semaine dernière, au niveau de la branche, une augmentation de
1,5% des salaires minimum conventionnels avait été proposée par le patronat. Les syndicats réclamaient entre
2% et
2,5% de hausse.
Chez Total, la réunion préparatoire aux négociations annuelles obligatoires (NAO), prévues courant décembre, avait lieu mercredi. "
La revendication portée au niveau de la branche reste portée chez Total", a dit M. Sellini.
(c) AFPCommenter Des sites de Total toujours touchés par une grève pour les salaires
Communauté prix du baril
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