Londres: Les cours du pétrole retombaient mercredi en cours d'échanges européens après avoir débuté la séance en légère hausse, tandis que l'incertitude prédomine avant le sommet de l'Opep à Vienne Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait
59,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de
71 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait
56 cents à
51,00 dollars une heure après son ouverture.
Les prix demeuraient proches de leurs plus bas en un peu plus d'un an, atteints ces derniers jours.
"
Les investisseurs ont besoin de voir ce que va faire l'OPEP avant de rejoindre la mêlée et de pousser les prix plus haut", avait souligné Konstantinos Anthis, analyste pour ADS Securities, plus tôt dans la séance lorsque les cours progressaient légèrement.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, dont fait partie la
Russie, se réuniront la semaine prochaine à Vienne pour décider de leur futur niveau de production.
Alors que l'
Arabie saoudite, chef de file des membres de l'
OPEP, milite pour des coupes afin de faire remonter les prix, "
Trump tente d'ajouter de la pression" en enjoignant à poursuivre la baisse des prix, ont fait valoir les analystes d'ActivTrades.
Le président américain dispose d'un atout clé du fait que son soutien dans l'affaire du journaliste saoudien tué, Jamal Kashoggi, pourrait peser lourd.
Mais avant l'
OPEP, les investisseurs se tourneront plus tard dans la journée vers les données hebdomadaires sur les réserves américaines publiées par l'Agence américaine d'information sur l'Energie.
Pour la semaine achevée le 23 novembre, les analystes tablent sur une hausse d'un million de barils des
stocks de brut ainsi que de ceux d'essence, et sur une baisse de 750.000 barils des stocks de produits distillés, selon la médiane d'un consensus établi par Bloomberg.
Mardi, les chiffres de la fédération professionnelle API ont fait état d'une hausse des
stocks de brut de 3,5 millions de barils, un chiffre "
inattendu", selon Commerzbank, alors que les analystes anticipaient moins.
(c) AFPCommenter Le pétrole efface ses gains de la matinée
Communauté prix du baril
graphcomment-widget>