Le pétrole hésite avant l'Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 60,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 11 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 2 cents à 51,52 dollars.
"Les investisseurs ont besoin de voir ce que va faire l'OPEP avant de rejoindre la mêlée et de pousser les prix plus haut", a ajouté Konstantinos Anthis, analyste pour ADS Securities.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, dont fait partie la Russie, se réuniront la semaine prochaine à Vienne pour décider de leur futur niveau de production.
Alors que l'Arabie saoudite, chef de file des membres de l'OPEP, milite pour des coupes afin de faire remonter les prix, "Trump tente d'ajouter de la pression" en enjoignant à poursuivre la baisse des prix, ont fait valoir les analystes d'ActivTrades.
Le président américain dispose d'un atout clé du fait que son soutien dans l'affaire du journaliste saoudien Jamal Kashoggi tué, pourrait peser lourd.
Mais avant l'OPEP, les investisseurs se tourneront plus tard dans la journée vers les données hebdomadaires sur les réserves américaines publiées par l'Agence américaine d'information sur l'Energie.
Mardi, les chiffres de la fédération professionnelle API ont fait état d'une hausse des stocks de brut de 3,5 millions de barils, un chiffre "inattendu", selon Commerzbank, alors que les analystes s'attendaient à moins.
(c) AFP