Le pétrole monte encore, le marché attend l'Opep
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 60,64 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 16 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 8 cents à 51,71 dollars.
Selon lui, "la dernière chose dont le marché a besoin à présent est une production record de l'Arabie saoudite", premier exportateur mondial.
Les analystes peinent à prévoir la position du royaume, qui pourrait aussi bien limiter sa production pour faire remonter les cours que maintenir les prix bas pour apaiser son allié américain, avec qui les relations sont tendues depuis le meurtre du journaliste opposant saoudien, Jamal Khashoggi.
"Il sera difficile de prévoir la direction que prendront les prix avant le G20 (où se retrouveront vendredi le prince saoudien Mohammed ben Salmane et le président américain Donald Trump, ndlr) et la réunion de l'OPEP", a commenté Hussein Sayed, analyste chez FXTM.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se réunira le 6 décembre à Vienne pour sa première réunion plénière depuis la chute des cours du pétrole, entamée début octobre.
Ses partenaires, dont la Russie, se joindront à l'OPEP le 7 décembre, et des objectifs de production plus stricts pourraient être adoptés lors de ces deux réunions.
A plus court terme, les analystes se tourneront vers les données hebdomadaires sur les réserves américaines, qui seront publiées mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie.
Pour la semaine achevée le 23 novembre, les analystes tablent sur une baisse d'un million de barils des stocks de brut, sur une hausse d'un million de barils de ceux d'essence, et de 500.000 barils de ceux de produits distillés, selon la médiane d'un consensus établi par Bloomberg.
(c) AFP