Le pétrole hésitant en Asie après un bref rebond
Vers 04H00 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, pour livraison en janvier, glissait de 7 cents à 51,56 dollars dans les échanges électroniques en Asie, par rapport à la clôture de lundi à New York.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance, référence européenne, gagnait quant à lui 10 cents à 60,58 dollars.
Selon les analystes, l'Arabie saoudite, le membre le plus influent du cartel, pourrait toutefois refuser de réduire la production, sous la pression des États-Unis pour garder les prix bas.
"Il semble que la chute brutale des cours du pétrole la semaine dernière ait été principalement causée par des tweets du président américain Donald Trump, remerciant Ryad pour avoir facilité le déclin des prix", souligne l'institut de recherche Capital Economics.
Vendredi, le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait lâché 7,7% et le Brent quasiment autant, tombant chacun à leur plus bas depuis octobre 2017. Sur les sept dernières semaines, les cours de ces deux références de l'or noir ont perdu environ un tiers de leur valeur dans un marché menacé par la surproduction.
Les sanctions américaines sur le pétrole iranien entrées en vigueur début novembre ont été fortement adoucies au dernier moment, amoindrissant nettement leur impact.
Comme l'Arabie saoudite et la Russie avaient fortement augmenté leurs extractions dans l'anticipation de la mise en oeuvre de ces sanctions, le pétrole y coule désormais à flot.
Côté demande, les analystes prédisent un essoufflement alors que la croissance économique mondiale commence à être affectée par le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine.
"Nous estimons de longue date que le ralentissement économique va peser sur la demande de pdemande de pétroleeacute;trole en 2019 et que le marché sera en suradondance", a résumé Capital Economics.
(c) AFP