Londres: Les prix du pétrole se reprenaient lundi en cours d'échanges européens, après leur plongeon de vendredi, dans un marché craignant toujours une production trop abondante.
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait
60,05 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,25 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait
66 cents à
51,08 dollars.
Vendredi, le
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. avait lâché
4,21 dollars, soit
7,7%, et le Brent
3,80 dollars (-
6,9%), tombant chacun à leurs plus bas depuis octobre 2017. Sur les sept dernières semaines, les prix ont perdu environ un tiers de leurs valeurs.
"
La crainte (des marchés) est que l'Arabie saoudite s'incline devant la pression des États-Unis pour garder les prix bas", a relevé Neil Wilson, analyste pour Markets.com, précisant qu'avec l'affaire Kashoggi, Donald Trump "
dispose d'un levier important et qu'il l'utilisera".
La semaine dernière, le président américain a remercié ostensiblement
Ryad pour la baisse des
cours du pétrole, après avoir témoigné un soutien appuyé au régime saoudien dans l'affaire du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.
Depuis la mort de cet opposant à la royauté, le régime saoudien est sous le feu des critiques et conserver l'appui des
États-Unis lui est essentiel.
Les yeux sont donc tournés vers la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) et de ses partenaires, dont la
Russie fait partie, les 6 et 7 décembre.
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Il devrait être clair que l'OPEP s'accordera sur une réduction drastique de la production début décembre", ont néanmoins estimé les analystes de Commerzbank, qui jugent la récente chute des cours "
exagérée".
(c) AFPCommenter Le pétrole rebondit après son plongeon de vendredi
Communauté prix du baril
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