Le pétrole monte un peu face aux incertitudes sur la future position de l'Opep
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a grapillé 3 cents pour terminer à 66,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, a gagné 30 cents pour clôturer à 56,76 dollars.
C'est à cet endroit que sont stockés les barils servant de référence au WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., et les réserves n'ont cessé d'y augmenter au cours des dernières semaines.
Mais les échanges restent surtout dominés, selon M. Lipow, par les interrogations sur les décisions que prendront l'OPEP et ses partenaires lors du prochain sommet du cartel à Vienne début décembre.
"La croissance de l'offre des pays non-membres de l'OPEP (notamment des États-Unis, ndlr) surpasse la croissance de la demande mondiale", a rappelé Tamas Varga, analyste pour PVM. Aux États-Unis, les stocks de pétrole ont ainsi bondi au cours des dernières semaines.
"La fragilité de la croissance économique mondiale" et la force du dollar, qui renchérit les achats de baril pour les clients munis d'autres devises, tirent également les prix vers le bas, a souligné M. Vargas.
Dans ce contexte, l'Arabie saoudite, chef de file de l'OPEP, a encore récemment jugé indispensable de réduire la production mondiale afin d'équilibrer le marché et éviter un effondrement des cours comme en 2014.
"Il n'a pas non plus exclu de rejoindre l'OPEP et de s'engager à nouveau dans une réduction de la production de la Russie mais il a sans doute cherché à gagner un peu de temps", a-t-il estimé.
L'OPEP s'est associé fin 2016 à d'autres grands producteurs de brut, dont la Russie, pour contrôler plus étroitement l'offre de brut sur le marché mondial et faire remonter les prix, alors à la peine.
Mais ces pays ont relâché leurs efforts à l'approche de nouvelles sanctions américaines contre Téhéran début novembre, afin de compenser la perte éventuelle des barils iraniens.
Les États-Unis ayant finalement accordé des dérogations à de gros importateurs de brut iranien, comme la Chine, les cours ont beaucoup reculé ces dernières semaines.
(c) AFP