Le pétrole creuse ses pertes malgré les promesses de l'Opep
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 71,66 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 41 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre cédait 41 cents à 61,26 dollars, quelques minutes après avoir sombré à son plus bas niveau depuis plus de sept mois à 60,81 dollars.
Pourtant, comme mardi, les cours avaient commencé la séance en hausse. "Les prix ont dans un premier temps grimpé avec des informations de presse qui évoquaient une réflexion de l'OPEP sur de possibles baisses de production l'année prochaine", ont commenté les analystes de JBC Energy.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, pourraient renouer avec leur politique de limitation de la production, qui a conduit à une hausse marquée des prix depuis son adoption fin 2016.
Les pays producteurs avaient cependant assoupli cette politique en juin, alors que les prix flambaient à l'approche des sanctions américaines contre l'Iran et que le président américain Donald Trump critiquait l'OPEP, responsable selon lui du coût élevé de l'essence.
"Cependant, les États-Unis pourraient moins se préoccuper de la situation cette fois-ci vu que les élections de mi-mandat sont passées", ont jugé les analystes d'ING.
Ils estiment cependant que des consommateurs émergents, comme l'Inde, pourraient s'inquiéter de voir les prix du brut grimper alors que leurs monnaies sont particulièrement faibles.
(c) AFP