Prix des Carburants: réactions politiques aux annonces de Macron
- Yannick Jadot, tête de liste écologiste (EELV) pour les européennes: "Emmanuel Macron rejette la seule écologie responsable : chaque euro collecté doit être rendu aux Français pour les accompagner. Les écologistes demandent le doublement immédiat du chèque énergie et de la prime à la conversion auto". (Twitter)
- Sébastien Jumel, porte-parole des députés du Parti communiste français (PCF) : "Après le coup de fatigue au sommet de l'État, c'est le coup de pompe national (...) Le coût du carburant rattrape le gouvernement. (...) Hier, il dit +J'assume+ et confirme le parti pris de l'écologie punitive (...) Aujourd'hui, le même Macron, qui sent la colère monter, nous dit que c'est une préoccupation légitime et qu'on va regarder si l'innovation dont a fait preuve Xavier Bertrand (président des Hauts-de-France) ne pourrait pas se généraliser". (conférence de presse)
- Pierre Dharréville, député PCF: Cette généralisation "est une façon assez inacceptable de se défausser sur les collectivités." (à la presse)
- Boris Vallaud, porte-parole des députés socialistes: "Ce n'est pas la théorie du ruissellement qui est opérante aujourd'hui, c'est une forme d'évaporation du pouvoir d'achat des plus modestes. (...) Il faut que le gouvernement comprenne la nécessité d'avoir à la fois une politique environnementale et une politique sociale car sinon, on enferme les plus pauvres dans des passoires énergétiques, des véhicules qui seront chers et polluants." (à la presse)
- Hadrien Bureau, porte-parole du mouvement Génération.s: "Emmanuel Macron est d'une immense hypocrisie. Il prétend soutenir les ménages modestes par ces aides hypothétiques et ridicules au regard de la perte continuelle de pouvoir d'achat des Français, là où toute sa politique aggrave chaque jour leurs conditions de vie : hausse des taxes, baisses des aides sociales, abandon du service public sur certains territoires". (communiqué)
- Jean-Christophe Lagarde, président des députés UDI-Agir: "L'ensemble des forces politiques était assez d'accord sur le principe" d'augmenter les taxes sur les carburants mais du fait de l'augmentation du prix du baril, "on va faire un chèque". "Le mieux est de ne plus avoir de taxe." (à la presse)
(c) AFP