Le pétrole remonte, le marché attend les stocks américains
Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 76,30 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 39 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 26 cents à 66,44 dollars.
Les cours s'inscrivaient mardi en baisse de près de 8% sur l'intégralité du mois d'octobre, un niveau de baisse mensuelle plus atteint depuis juillet 2016.
"Le président américain Donald Trump a affirmé lundi qu'il croyait qu'un accord pourrait être conclu avec la Chine, mais a prévenu que des taxes de plusieurs milliards de dollars étaient prêtes", a relevé Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultats.
Les tensions commerciales pourraient peser sur la demande de brut, alors que l'offre mondiale reste élevée, malgré les sanctions américaines contre l'Iran qui seront appliquées à partir de début novembre.
"Les Saoudiens pompent autant que faire se peut", a noté Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.
Dans ce contexte, les marchés se tourneront vers les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les stocks américains, qui seront publiées en cours de séance.
Mardi soir, la fédération professionnelle American petroleum institute a fait état d'une hausse de 5,7 millions de barils des stocks de brut, mais ses chiffres sont jugés moins fiables par les marchés.
Si cette hausse marquée est confirmée par l'EIA, "les prix pourraient baisser. Après tout, le surplus de l'offre pourrait être en train de se reformer et ce scénario n'a pas de fin positive" pour les prix du pétrole, a prévenu M. Aslam.
(c) AFP