Le pétrole se maintient au lendemain des stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 76,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 26 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 7 cents à 66,89 dollars.
"L'offre de brut continue d'augmenter en octobre et le marché a finalement décider de se concentrer là-dessus", a jugé Georgi Slavov, analyste pour le courtier Marex Spectron.
Il y a "un sentiment baissier des marchés à la suite de la position conciliante de l'Arabie saoudite, qui devrait pouvoir couvrir la demande de pdemande de pétroleeacute;trole", ont ajouté les analystes d'ActivTrades à une semaine de l'entrée en vigueur des sanctions sur l'Iran.
La veille, l'Agence américaine d'information sur l'Energie a fait état d'un gonflement des stocks de brut de 6,3 millions de barils aux États-Unis lors de la semaine achevée le 19 octobre, ce qui porte la hausse des réserves à 28,6 millions de barils en cinq semaines. Les analystes tablaient sur une augmentation de 3,7 millions de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Cette hausse des stocks, est néanmoins inférieure à celle calculée par la fédération professionnelle American petroleum institute (API), dont les chiffres sont jugés moins fiables. Celle-ci avait annoncé une hausse des stocks de presque 10 millions de barils.
La chute des prix que connait le pétrole depuis qu'il a atteint des sommets en quatre ans au début du mois s'explique également par des inquiétudes sur la croissance mondiale, et donc sur la demande future de pétrole.
Le prince héritier Mohammed ben Salmane avait déclaré début octobre que l'introduction en Bourse de parts d'Aramco aurait lieu désormais fin 2020 ou début 2021, soit avec un retard d'environ deux ans.
(c) AFP