Le pétrole accentue ses pertes, entre promesses saoudiennes et stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 75,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 47 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance restait stable à 66,43 dollars.
La fédération professionnelle American petroleum institute publie ses données hebdomadaires sur les stocks américains à la veille des chiffres officiels de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), qui paraîtront en cours de séance.
Pour la semaine achevée le 19 octobre, les analystes tablent sur une nouvelle hausse des stocks de brut de 3,7 millions de barils, sur une baisse des stocks d'essence de 1,75 million de barils et de 2 millions de barils d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
Par ailleurs, "en dépit des sanctions contre l'Iran, qui commenceraient dans dix jours à peine, les marchés ont été rassurés par l'Arabie saoudite", a commenté Carlo Alberto De Casa, analyste chez ActivTrades.
Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, a affirmé mardi lors d'un forum international sur l'investissement à Ryad que son pays était prêt à augmenter sa production d'un à deux millions de barils.
(c) AFP