Le pétrole au plus bas en un mois, le marché mise sur une hausse des stocks américains
Vers 14H00 GMT (16H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 77,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,97 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, cédait 1,72 dollar à 67,64 dollars une heure après son ouverture.
"La croissance de la demande s'est affaiblie dernièrement chez plusieurs importateurs clefs comme l'Inde ou la Corée du Sud", ont commenté les analystes de Morgan Stanley.
"Les cours de l'or noir sont pris entre la perspective des sanctions contre l'Iran et l'offre de plus en plus abondante de l'OPEP et de ses partenaires", a résumé Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.
A partir de début novembre, les sanctions américaines contre Téhéran viseront directement les importateurs de pétrole iranien, une perspective qui a fait grimper les prix à leur plus haut en quatre ans début octobre.
Mais l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, produit actuellement à des niveaux élevés pour éviter un déséquilibre du marché.
Le ministre de l'Energie saoudien a à nouveau affirmé mardi la volonté du premier exportateur mondial d'augmenter ses extractions à des niveaux records, a rapporté l'agence Bloomberg.
L'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA) publiera mercredi ses données hebdomadaires sur les stocks du premier consommateur mondial, après quatre semaines consécutives de hausse, signe que l'offre répond amplement à la demande.
Pour la semaine achevée le 19 octobre, les analystes tablent sur une nouvelle hausse des stocks de brut de 3,35 millions de barils, sur une baisse des stocks d'essence de 1,52 million de barils et de 2 millions de barils d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
(c) AFP