Le pétrole monte, les tensions entre Ryad et Washington inquiètent
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 79,96 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 13 cents à 69,25 dollars.
Après avoir qualifié de "crédible" la version des Saoudiens, le président américain Donald Trump a évoqué samedi "des mensonges", jugeant que "leurs histoires partent dans tous les sens".
"Il y a eu manifestement tromperie et mensonges", a-t-il déclaré dans un entretien au Washington Post, journal auquel collaborait Jamal Khashoggi.
"Les craintes que l'Arabie saoudite ne se serve du pétrole comme d'une arme pour riposter ont été un peu apaisées par le ministre de l'Énergie", a cependant noté Joshua Mahony, analyste chez IG.
L'Arabie saoudite n'a "aucune intention" de mettre en place un embargo sur le pétrole comme en 1973, a déclaré lundi le ministre de l'Énergie saoudien.
"Cet incident passera", a déclaré Khaled al-Faleh dans une interview accordée à l'agence de presse officielle russe Tass: "L'Arabie saoudite est un pays tout à fait responsable. Pendant des décennies, nous avons utilisé notre politique pétrolière comme un outil économique responsable et l'avons isolée de la politique."
Les cours, qui avaient atteint des sommets en quatre ans début octobre en raison des craintes sur l'offre provoquées par les sanctions américaines contre l'Iran, se sont repliés au fil du mois alors que les investisseurs se demandaient si la croissance de la demande mondiale allait résister aux tensions commerciales.
"Et nous voilà entre des perspectives économiques lugubres pour l'année prochaine mais de possibles perturbations de l'offre dans les prochains mois", a résumé M. Varga.
(c) AFP