Le pétrole remonte, mais glisse sur la semaine
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a fini à 79,78 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 49 cents par rapport à la clôture de jeudi mais en baisse de 0,76% sur la semaine.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre a pris 47 cents à 69,12 dollars, en recul de 3,01% sur cinq jours.
Cette semaine a été marquée par un nouveau bond hebdomadaire des stocks de brut aux États-Unis de 6,5 millions de barils, d'après l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
"Les réserves des États-Unis augmentent, ce qui pèse sur le cours du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. et entraîne le Brent dans son sillage", a résumé Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
"Dans un marché qui a fréquemment cité une offre limitée comme justification à la hausse des cours, les stocks américains montrent désormais clairement un surplus d'offre (...) qui suggère un marché suffisamment approvisionné pour le moment", ont affirmé les analystes de Schneider Electric.
Cette hausse des stocks américains fait un peu moins craindre une flambée des cours début novembre, au moment où les menaces de sanctions de Washington à l'égard des importateurs de pétrole iranien seront à nouveau en place.
Mais, selon les analystes de Commerzbank, "le marché prend le risque d'un manque d'offre à la légère, les prix pourraient grimper sur les semaines à venir".
Les marchés semblaient par ailleurs peu craindre les menaces de déséquilibrage du marché par l'Arabie saoudite, actuellement montrée du doigt après la disparition suspecte du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.
Si l'Arabie saoudite est bien responsable de la mort de M. Khashoggi, comme l'affirment de nombreux médias, les conséquences potentielles pour le pouvoir saoudien seront "sévères", a affirmé jeudi le président américain.
"Il y a peu de chances que les tensions entre Washington et Ryad aboutissent à des sanctions lorsque l'on considère les échanges commerciaux massifs entre les deux pays", a toutefois estimé M. McGillian.
(c) AFP