Le pétrole remonte, mais des prévisions de demande en baisse pèsent
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 80,50 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,21 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre prenait 84 cents à 69,49 dollars une heure après son ouverture.
"Les prévisions nettement moins optimistes de l'AIE (Agence internationale de l'Énergie) sur la demande l'année prochaine ont fait réaliser aux investisseurs qu'il fallait regarder au-delà du manque d'offre d'ici à la fin de l'année", ont complété les analystes de Commerzbank.
Début novembre, Washington sanctionnera l'importation de barils iraniens, et même si les exportations du troisième producteur de l'OPEP ont déjà chuté, elles pourraient encore diminuer avec l'entrée en vigueur officielle de ces mesures.
Selon les analystes de Commerzbank, "le marché prend le risque d'un manque d'offre à la légère, les prix pourraient grimper sur les semaines à venir".
Ils soulignent que la production hors Venezuela et Iran est actuellement épargnée par les pannes ou problèmes inattendus, une situation exceptionnelle "plus vue depuis avril 2013", qu'il serait "téméraire d'espérer voir durer".
Pour Bjarne Schieldrop, il est normal que "le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. baisse puisque la production est élevée mais les pipelines qui pourraient conduire à des exportations sont surchargés", tandis que les prix du Brent n'ont pas de raison de baisser.