Le pétrole au plus bas en un mois, les paris sur un manque d'offre se délitent
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 79,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 97 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre cédait 85 cents, à 68,90 dollars, une heure après son ouverture.
Les prix avaient été soutenus par la perspective que l'offre mondiale serait limitée par les sanctions de Washington contre l'Iran, qui prendront effet début novembre, mais plusieurs signaux d'une demande moins forte que prévu ont pesé sur les prix, comme la hausse hebdomadaire de 6,5 millions de barils des stocks de brut dont a fait état mercredi l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Pour Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, les investisseurs qui misaient sur un baril à 100 dollars s'accrochent à cette théorie, "mais le fait que les prix sont de plus en plus bas pour les contrats à échéance plus lointaine les contredit" en laissant penser que la demande sera moins élevée dès les prochains mois.
Néanmoins, "la hausse des prix a encore du potentiel", pour les analystes de Energy Aspects, même si les cours devraient nettement reculer avec une croissance de la demande mondiale en berne dans les années à venir, selon eux.
(c) AFP