Le pétrole recule avant les stocks américains
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 80,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 90 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre cédait 1,05 dollar à 70,87 dollars une heure après son ouverture.
"Les prix sont stables alors que les tensions entre les États-Unis et l'Arabie saoudite s'apaisent, les investisseurs se refocalisent sur l'approche des sanctions contre l'Iran et une possible baisse surprise des stocks américains de brut", a commenté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
L'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publiera en cours de séance ses données hebdomadaires sur les réserves arrêtées au 12 octobre, chiffre clef pour les investisseurs sur les extractions et la consommation des États-Unis.
Les analystes tablent sur une hausse de 2,50 millions de barils des stocks de brut, de 1 million de barils de ceux d'essence et sur une baisse de 1,4 million de barils des autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Mais la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API), qui publie ses propres chiffres à la veille de ceux de l'EIA, a fait état d'une baisse inattendue des stocks de brut."Cela a surpris les marchés et apporté un soutien aux cours de l'or noir", a commenté Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.
Les marchés s'étaient focalisés en début de semaine sur les tensions entre l'Arabie saoudite et les États-Unis, après la disparition du journaliste Jamal Khashoggi, mais Washington semble désormais ménager Ryad.
Dans un entretien mardi avec l'agence de presse AP, Donald Trump a réclamé l'application à l'Arabie saoudite du principe de présomption d'innocence.
(c) AFP