Le pétrole remonte, les craintes sur les sanctions iraniennes subsistent
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 84,88 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 30 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre prenait 48 cents à 74,81 dollars.
"Les pertes de la veille n'enlèvent rien à la tendance à la hausse, alors que le marché attend toujours l'impact de la mise en place des sanctions contre l'Iran", a estimé Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.
A partir de début novembre, les États-Unis sanctionneront toute entreprise qui importera du pétrole iranien, ce qui a déjà conduit une grande partie des acheteurs à se détourner de l'or noir venu du troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
"Les exportations iraniennes ont chuté en septembre plus que nous ne l'attendions", ont reconnu les analystes de Goldman Sachs, qui notent toutefois que "cette baisse a été compensée par les autres membres de l'OPEP et la Russie".
Les ministres de l'Energie de la Russie et de l'Arabie saoudite, deux des trois plus grands producteurs mondiaux, ont affirmé mercredi produire à des niveaux records.
Mais les analystes de Goldman Sachs se demandent si ces géants de l'or noir ont encore des capacités non utilisées pour compenser de nouvelles baisses venues d'Iran ou d'ailleurs.
(c) AFP