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Le pétrole recule, le marché hésite après une fièvre d'achats

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole reculaient légèrement jeudi en cours d'échanges européens mais restaient à des niveaux élevés alors que la tension monte entre l'Iran et les Etats-Unis.
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 86,14 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 15 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre cédait 14 cents à 76,27 dollars.

Les cours de l'or noir restaient en hausse d'environ 4% sur la semaine. Mercredi, ils avaient atteint en séance 86,74 dollars pour le Brent et 76,90 dollars pour le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., leur plus haut niveau depuis quatre ans.

"L'idée que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et ses partenaires sont incapables, ou ne veulent pas, compenser les barils iraniens perdus expliquent cette hausse", ont commenté les analystes de Natixis.

Les sanctions des États-Unis contre Téhéran viseront directement les exportations de pétrole à partir de début novembre, et la crainte du marché de voir disparaître l'or noir du troisième plus grand producteur de l'OPEP a fait grimper les prix.

Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, a cependant affirmé que l'effort de l'OPEP et de ses partenaires, qui ont amendé en juin leur accord de limitation de la production pour rééquilibrer l'offre mondiale, devrait laisser les marchés "à l'aise".

"Nous faisons tout notre possible, et plus ensemble", a-t-il assuré selon l'agence Bloomberg, estimant par ailleurs que les réserves mondiales grimpaient en raison de l'effort de production.

"Les commentaires saoudiens démontrent depuis fin septembre qu'ils augmenteront le volume pour répondre à la demande", ont souligné les analystes de Natixis, qui estiment que les prévisions d'un baril à 100 dollars de certains acteurs du marché sont "prématurées".

Cependant, la hausse hebdomadaire des réserves des États-Unis dont a fait état mercredi le gouvernement américain n'a pas suffi à mettre un terme à la flambée des prix.

"Les raffineries achètent leurs barils sur des contrats pour dans deux ou trois mois", quand les sanctions seront appliquées, a expliqué Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, pour qui il est donc logique que les prix reflètent une demande élevée même si les stocks sont pour l'instant abondants.


(c) AFP

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