Le pétrole stable à un niveau élevé, les sanctions contre l'Iran inquiètent
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 85,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre prenait 9 cents à 75,39 dollars une heure après son ouverture.
"Le marché est à l'équilibre, selon les données des réserves de l'OCDE qui ne bougent pas", a commenté Giovanni Staunovo, analyste chez UBS, mais "il y a un risque de déséquilibre au quatrième trimestre" alors que "les exportations iraniennes ont déjà reculé plus que prévu".
Les sanctions américaines contre Téhéran n'empêcheront les acheteurs d'importer du pétrole iranien qu'à partir de début novembre, mais les exportations du pays ont déjà chuté sur les derniers mois.
"L'impression générale est que l'OPEP et ses partenaires ne veulent pas, ou ne peuvent pas, augmenter leur production pour compenser le déclin des exportations iraniennes", ont ajouté les analystes de JBC Energy.
L'OPEP et ses partenaires n'ont pas annoncé de hausse de leur production fin septembre, alors que certains acteurs du marché s'attendaient à une telle action en réponse aux attaques du président américain Donald Trump contre le cartel.
"Nous estimons cependant que le pari à la hausse est dangereux", ont prévenu les analystes de JBC Energy, qui notent eux aussi que les réserves mondiales ne diminuent pas à un rythme aussi élevé que l'année précédente.
Pour les réserves arrêtées au 28 septembre, les analystes s'attendent à une hausse des stocks de brut de 1,5 million de barils, de 1,1 million de barils de ceux d'essence et à une baisse de 1,5 million de barils des réserves d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP