Le pétrole reprend son souffle, la baisse des exportations iraniennes inquiète
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 84,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 58 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre cédait 3 cents à 75,27 dollars.
"Avec une production bloquée au Venezuela, l'anticipation du gel des exportations iraniennes le mois prochain" en raison des sanctions américaines, "la hausse récente des prix n'est pas une surprise", a commenté Joshua Mahony, analyste chez IG.
"L'impression générale est que l'OPEP et ses partenaires ne veulent pas, ou ne peuvent pas, augmenter leur production pour compenser le déclin des exportations iraniennes", ont ajouté les analystes de JBC Energy.
L'OPEP et ses partenaires n'ont pas annoncé de hausse de leur production fin septembre, alors que certains acteurs du marché s'attendaient à une telle action en réponse aux attaques du président américain Donald Trump contre le cartel.
"Nous estimons cependant que le pari à la hausse est dangereux", ont prévenu les analystes de JBC Energy, qui notent que les réserves mondiales ne diminuent pas à un rythme aussi élevé que l'année précédente.
Les marchés observeront à ce sujet les données hebdomadaires publiées mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les stocks américains.