Recettes pétrolières record pour l'Irak en septembre
Selon les chiffres communiqués, qui se basent sur un prix moyen du baril à 74,091 dollars, "en septembre, les exportations de brut ont atteint 106,8 millions de barils et les recettes ont été de 7,91 milliards de dollars", soit 6,81 mds d'euros.
Ces revenus sont les plus élevés des dernières années, alors que les autorités irakiennes ont proclamé il y a bientôt un an la victoire sur le groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui avait conquis à partir de 2014 des pans entiers des territoires irakiens et syriens.
En juillet et août, les exportations de pétrole irakien avaient en effet fortement augmenté, à 109,8 millions de barils puis 111,6 millions de baril, mais les recettes n'avaient alors pas dépassé 7,6 et 7,7 milliards de dollars.
Les cours du pétrole ont depuis continué de grimper, alors que les investisseurs peinent à entrevoir des solutions pour remplacer les barils iraniens, qui seront touchés par de nouvelles sanctions américaines à partir de début novembre.
A titre de comparaison, en septembre 2017, l'Irak avait vendu 97,2 millions de barils, pour des revenus de 4,9 milliards USD.
L'Irak, deuxième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avec près de 4,5 millions de barils par jour, plaide régulièrement pour une hausse des cours du brut afin de pouvoir renflouer son budget.
Depuis janvier, l'or noir a rapporté près de 60 milliards USD à l'Irak. Et, depuis 2005, ce sont plus de 750 milliards de dollars qui sont entrés dans les caisses de l'Etat grâce au pétrole, selon des chiffres officiels.
(c) AFP