Le pétrole toujours plus haut, les craintes sur l'offre s'aiguisent
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 83,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 49 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre prenait 23 cents à 73,48 dollars.
"La hausse de ce matin s'explique a priori par la baisse du nombre de puits actifs aux États-Unis la semaine dernière, selon les données de Baker Hughes", ont commenté les analystes de JBC Energy.
Selon cette entreprise de services pétroliers, qui publie ses chiffres le vendredi après la clôture du marché, le nombre de puits a légèrement reculé (-3 sur la semaine), indiquant une potentielle baisse des extractions de l'un des plus grands producteurs mondiaux.
Mais les marchés restaient focalisés sur l'Iran, dont les exportations ont chuté avant même que les sanctions américaines les visant ne soient appliquées.
"Tous les importateurs de pétrole iranien ont réduit leurs achats auprès de Téhéran", a rappelé Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.
Alors que le président américain Donald Trump s'inquiète de la hausse des prix de l'or noir, il aurait à nouveau abordé le sujet de la stabilité du marché lors d'un entretien téléphonique avec le roi Salmane d'Arabie saoudite, a rapporté la chaîne Al Arabiya TV.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires signataires de l'accord se réuniront début décembre à Vienne.
(c) AFP