Le pétrole monte, toujours pas d'alternative aux barils iraniens
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 82,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 68 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 19 cents à 72,31 dollars une heure après son ouverture.
"Les craintes de la perte de l'offre iranienne et le déclin de la production du Venezuela" continuent de profiter aux prix, a commenté Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group, qui rappelle que "l'OPEP ne semble pas pressé de compenser ces baisses".
Les exportations de l'Iran, troisième producteur de l'OPEP, ont chuté en amont des sanctions de Washington, qui interdiront d'importer du pétrole iranien à partir de début novembre.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, réunis dimanche à Alger, n'ont pas annoncé de hausse de leur production, alors que le président américain Donald Trump multiplie ses attaques contre l'OPEP.
"La hausse des prix de l'énergie, plus précisément de l'essence à la pompe, est en train de devenir un vrai problème pour l'administration Trump, surtout à quatre semaines des élections législatives", a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
Certains analystes et industriels n'excluent plus la possibilité d'un baril à 100 dollars, à l'image de Patrick Pouyanné, patron de Total, qui a jugé plausible cette hypothèse dans une interview pour Bloomberg.
(c) AFP