New York: Les stocks de pétrole brut aux États-Unis ont augmenté la semaine dernière et l'extraction d'or noir dans le pays a grimpé à un nouveau sommet, selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
Lors de la semaine achevée le 21 septembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 1,9 million de barils pour s'établir à 396 millions de barils, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg prévoyaient une baisse de 1,5 million de barils.
Elles s'inscrivent en baisse de
15,9% par rapport à la même époque l'an dernier et sont
2% sous la moyenne des cinq dernières années à cette période.
Également scrutés puisqu'ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les
stocks de brut WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont légèrement progressé, de 500.000 barils pour s'établir à 22,8 millions de barils. C'est environ deux fois moins qu'au début de l'année.
Alors que débute la saison des travaux de maintenance dans les
raffineries, ces dernières ont nettement ralenti la cadence la semaine dernière, fonctionnant à
90,4% de leurs capacités contre
95,4% une semaine auparavant.
Côté production, les entreprises ont extrait en moyenne 11,1 millions de barils d'or noir par jour, un niveau inédit.
Les exportations grimpent
Le
prix du baril de pétrole américain, qui évoluait en baisse avant la publication de ces chiffres, restait sur la même tendance mais réduisait un peu ses pertes: il cédait
39 cents à
71,89 dollars vers 15H00 GMT sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"
On a certes observé une légère augmentation des stocks de brut la semaine dernière, mais la baisse de la cadence des raffineries et la diminution de la demande totale en produits pétroliers, deux phénomènes habituels en cette saison, ont été plus fortes qu'attendu", a souligné Kyle Cooper d'IAF Advisers.
Les exportations de brut ont de leur côté grimpé à 2,6 millions de barils par jour, tandis que les importations ont baissé, à 7,8 millions de barils par jour.
Les réserves d'essence ont, elles, augmenté de 1,5 million de barils, alors que les analystes tablaient sur une hausse plus modeste de 700.000 barils.
Elles sont en hausse de
8,5% par rapport à leur niveau d'il y a un an et sont
8% au-dessus de la moyenne des cinq dernières années.
Les stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont quant à eux reculé de 2,2 millions de barils, là où était prévue une hausse de 250.000 barils.
Ils restent en baisse de
0,1% par rapport à leur niveau d'il y a un an et de
3% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Les
États-Unis ont au total consommé en moyenne 20,8 millions de barils par jour de produits raffinés au cours des quatre dernières semaines, en hausse de
2,6% par rapport à la même période l'an dernier. Mais la consommation hebdomadaire a baissé de
5% par rapport à la semaine précédente.
La demande d'essence au cours des quatre dernières semaines a augmenté de
0,4% et celle d'autres produits distillés a baissé de
0,7%.
(c) AFPCommenter USA: les stocks de pétrole brut augmentent, la production à un record (EIA)
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