Le pétrole grimpe, le Brent au plus haut depuis 2014 après la réunion de l'Opep
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 80,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,87 dollar par rapport à la clôture de vendredi, après avoir grimpé vers 08H40 GMT jusqu'à 80,94 dollars.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 1,34 dollar à 72,12 dollars une heure après son ouverture, après avoir touché son plus haut depuis deux mois à 72,39 dollars vers 08H40 GMT.
Les producteurs, qui représentent plus de la moitié de l'offre mondiale, n'ont pas décidé d'augmenter leur production, alors même que Donald Trump avait demandé jeudi sur Twitter à l'OPEP de faire baisser les prix.
"La semaine dernière, certains investisseurs ont pu croire que les alliés des Américains au Moyen-Orient allaient augmenter leurs extractions" après le tweet de M. Trump, a expliqué David Madden, analyste chez CMC Markets, à l'AFP.
Les marchés ont noté le ton prudent adopté par le ministre saoudien de l'Énergie, Khaled al-Faleh.
Il a jugé "prématuré" d'estimer ce que sera le niveau de production en 2019, tout en estimant "improbable" une hausse de production, sauf "surprise concernant l'offre ou la demande".
"Cette attitude prudente a fourni un plancher aux prix, car cela montre que le Royaume veut éviter d'inonder le marché", ont commenté les analystes de UBS.