Le brut peine à rebondir à New York après ses pertes de la veille
Vers 13H15 GMT/15h15 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet s'échangeait à 97,22 dollars, en repli de 8 cents par rapport à lundi.
Le marché, en petite hausse au moment de l'ouverture, peinait à se remettre des pertes de la veille.
Le baril avait lâché près de 2 dollars alors que les investisseurs s'interrogeaient sur l'attitude de l'Arabie saoudite, déçue du statu quo décidé par l'Organisation des pays exportateur de pétrole la semaine passée sur la production alors qu'elle était en faveur d'une hausse des quotas.
L'actualité été mitigée mardi matin.
Les investisseurs digéraient toujours le fait que le royaume est en train d'augmenter son offre auprès des consommateurs asiatiques et européens, a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Mais d'un autre côté, la Chine a augmenté son taux d'utilisation des raffineries afin de répondre à sa solide demande intérieure, a ajouté l'analyste, ce qui est positif pour la demande de brut.
La publication sur les ventes de détail aux Etats-Unis en mai n'était pas très encourageante. Elles ont reculé sous le coup d'une forte baisse des ventes du secteur automobile, selon des chiffres du département du Commerce.
L'écart de prix entre le baril de Brent et celui de "light sweet crude", ou WTI, se maintenait à des niveaux record, à environ 23 dollars.
Alors que le marché pétrolier aux Etats-Unis était caractérisé par des réserves importantes, en Europe l'équilibre entre l'offre et la demande se faisait plus restreint.
Le Brent était soutenu par les problèmes de production au Nigeria, où la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Shell a déclaré lundi l'état de "force majeure" pour les mois de juin et de juillet après plusieurs incendies et fuites sur des oléoducs.
Des problèmes de production en mer du Nord pesaient également.