Le pétrole hésite en attendant les stocks américains
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 78,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 17 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour octobre gagnait 38 cents à 70,23 dollars une heure après son ouverture.
Pour la semaine achevée le 14 septembre, les analystes tablent sur un retrait de 2,5 millions de barils des stocks de brut, sur une hausse de 100.000 barils des stocks d'essence et de 1,5 million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
La veille, les prix avaient grimpé de presque un dollar, dopés par le fait que l'Arabie saoudite serait "à l'aise" avec un prix du baril à plus de 80 dollars au moins à court terme, selon l'agence Bloomberg qui citait des sources "au fait de la stratégie du royaume".
"Le marché pourrait avoir pris cela comme un signe que l'offre ne devrait pas beaucoup augmenter en réponse au futur déclin des exportations iraniennes" dû aux sanctions américaines, ont commenté les analystes de JBC Energy.
Pour Lukman Otunuga, analyste pour FXTM, le marché pourrait devenir "volatile et imprévisible".
Alors que les sanctions sur l'Iran "ont poussé les prix à la hausse, l'augmentation de l'offre mondiale et les tensions commerciales ont quelque peu limité les gains", a-t-il expliqué.