Le pétrole approche des 80 dollars le baril en attendant les stocks américains
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 79,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 41 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre prenait 92 cents à 70,17 dollars une heure après son ouverture.
"La tempête pourrait avoir un effet sur les infrastructures et les transporteurs", a commenté Benjamin Lu, analyste chez Phillips Futures.
"Nous pensons que Florence aura plutôt un effet négatif sur les prix, en perturbant les raffineries et la demande", ont argué les analystes de Commerzbank.
Le marché attendait par ailleurs les données officielles de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les réserves des États-Unis arrêtées au 7 septembre.
Les analystes s'attendent à un recul des stocks de brut de 2 millions de barils, une hausse des stocks d'essence de 300.000 barils et une montée des stocks d'autres produits distillés (gazole et fioul de chauffage) de 1,75 million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
La fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) a pour sa part fait état d'une baisse des stocks de brut de 8,64 millions de barils, ce qui a soutenu les prix mardi soir, a commenté Phil Flynn, analyste chez Price Futures Group.
Les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ont pompé 32,565 millions de barils par jour (mbj) au mois d'août, soit une augmentation de 278.000 barils par jour par rapport à juillet, selon des sources secondaires.
(c) AFP