Le pétrole remonte un peu avant les stocks américains
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 77,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre prenait un cent à 68,73 dollars une heure après son ouverture.
"L'API a fait état d'une baisse des stocks de brut moins élevée qu'attendu", a commenté Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Ces données arrêtées au 31 août ont été retardées d'une séance en raison d'un jour férié lundi aux États-Unis.
Pour les données de l'EIA, les analystes tablent sur une baisse des stocks de brut de 2,9 millions de barils, de 1,5 million de barils des stocks d'essence et sur une hausse de 700.000 barils de ceux d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Les marchés préféraient également rester prudents "alors que les conflits commerciaux pourraient connaître une escalade entre la Chine et les États-Unis", ont commenté les analystes de Commerzbank.
Mais l'administration américaine a déjà prévenu qu'une nouvelle vague de taxes de 25% portant sur 200 milliards de dollars d'importations chinoises pourrait intervenir en septembre.
Enfin, certains analystes ont noté que l'Arabie saoudite avait augmenté ses prix du pétrole pour livraison en octobre pour l'Europe mais abaissé les cours proposés à l'Asie.
"C'est parce que les compagnies européennes ont commencé à arrêter d'importer du pétrole iranien par peur des sanctions (américaines contre Téhéran, ndlr)", ont expliqué les analystes de Commerzbank, "tandis qu'en Asie, (l'Arabie saoudite) essaye de proposer des prix plus alléchants que l'Iran".
(c) AFP