Londres: Les prix du pétrole montaient lundi en cours d'échanges européens dans un marché restreint mais toujours inquiet de voir les exportations iraniennes s'évaporer en raison des sanctions de Washington.
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait
78,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de
47 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'octobre prenait
8 cents à
69,88 dollars.
Les faibles gains du Brent lui ont permis de repousser son plus haut depuis plus d'un mois et demi, à
78,17 dollars vers 08H50 GMT.
Le marché entamait cependant une séance calme où les volumes devraient rester restreints, alors que les investisseurs américains profiteront d'un jour férié.
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Le marché reste soutenu par l'idée que les sanctions américaines contre les exportations iraniennes de brut vont limiter l'offre", a commenté Stephen Innes, analyste chez Oanda.
Les sanctions prendront effet début novembre, mais "
les exportations du troisième plus grand producteur de l'OPEP reculent déjà à un rythme plus rapide qu'attendu", s'est inquiété Stephen Brennock, analyste chez PVM.
En revanche, les autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et la
Russie, qui se sont associés fin 2016 pour limiter leur offre et faire grimper les cours, ont augmenté leur production ces derniers mois.
Les exportations irakiennes de pétrole ont ainsi atteint en août un pic annuel avec près de 112 millions de barils vendus pour plus de 7,7 milliards de dollars, a annoncé samedi le ministère du Pétrole.
La production russe a elle atteint 11,21 millions de barils par jour en août, selon des données ministérielles partagées par l'agence Bloomberg.
Un des trois plus grands producteurs mondiaux avec les
États-Unis et l'
Arabie saoudite, la
Russie peine à dépasser ses plus hauts depuis la chute de l'URSS, atteints en 2016.
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Il reste un doute sur la capacité de l'OPEP a absorber la perte du marché occasionnée par les sanctions américaines", ont cependant prévenu les analystes de Commerzbank.
(c) AFPCommenter Le pétrole monte, l'Iran inquiète toujours
Communauté prix du baril
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