Le pétrole dopé par les stocks américains et l'Iran
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 77,38 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 24 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 15 cents à 69,66 dollars.
Les cours ont grimpé mercredi avec la baisse marquée des réserves américaines de pétrole, selon les données concernant la semaine précédente publiées par l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
"Les prix ont particulièrement profité de la baisse des produits distillés due à un bond de la demande", a commenté Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.
A plus long terme, les analystes s'inquiètent de plus en plus de voir approcher le début du mois de novembre et l'application des sanctions américaines sur le pétrole iranien, ce qui limitera fortement la capacité d'exportation du troisième producteur de l'OPEP.
"A en croire les données compilées à partir du suivi des tankers par satellite, les exportations iraniennes ont déjà chuté en amont des sanctions", a noté Giovanni Staunovo, analyste chez UBS, qui estime que le débit sortant d'Iran aura diminué d'un million de barils par jour entre avril et fin septembre.
"L'Iran a du mal à trouver des compagnies maritimes prêtes à transporter son pétrole, de crainte d'être à leur tour sanctionnées par les États-Unis", a expliqué l'analyste.