Le pétrole rebondit en attendant les stocks américains
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 76,51 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 56 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 56 cents à 69,09 dollars une heure après son ouverture.
Les investisseurs attendaient mercredi la publication des chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sur les stocks de brut et la production aux États-Unis.
Pour les stocks arrêtés au 24 août, les analystes tablent sur un recul d'environ 1,5 million de barils des stocks de brut, sur un maintien des stocks d'essence et sur une hausse de 1,65 million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Mardi, la fédération professionnelle API (American petroleum institute) a publié ses propres données, jugées moins fiables que celles du gouvernement américain.
Elle aurait fait état d'une légère augmentation des stocks de brut de 38.000 barils, après un recul de 5,17 millions de barils la semaine précédente. Les stocks d'essence, eux, auraient augmenté de 21.000 barils.
Ces nouvelles hausses des stocks, normalement rares en période estivale, "s'ajoutent à la pléthore de signaux baissiers" des cours, ont jugé les analystes de JBC Energy qui citent "le ralentissement de la croissance des kilomètres parcourus aux États-Unis", la "détérioration des taux de change" pour les pays émergents et "l'incapacité apparente à éliminer le surplus des stocks hors États-Unis".
A ce propos, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a réaffirmé mercredi que l'Iran n'hésiterait pas à se retirer de l'accord de 2015, par lequel il s'est engagé à brider ses activités nucléaires, si celui-ci ne "préserve plus (ses) intérêts nationaux".
(c) AFP