Le pétrole monte encore avec la faiblesse du dollar
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 76,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,62 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 1,45 dollar à 69,28 dollars une heure après son ouverture.
"Le pétrole a reçu un coup de fouet du marché des changes", alors que le dollar reculait, a commenté Stephen Brennock, analyste chez PVM.
"Les sanctions iraniennes commencent à mordre sur l'offre du marché de l'énergie", a ajoué Artjom Hatsaturjants, analyste chez Accendo Markets.
Les mesures prises par Washington dans le cadre de la sortie des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien empêcheront début novembre les importateurs de pétrole de se fournir auprès de Téhéran.
Alors que les acheteurs se préparent à l'entrée en vigueur de ces sanctions, les exportations iraniennes reculent déjà.
"L'Iran est le troisième plus grand producteur de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), et sa production pourrait reculer d'entre 1 million et 2,5 millions de barils par jour", a ajouté M. Hatsaturjants.
Le ministre iranien de l'Energie sera convié à cette réunion, alors que Téhéran accuse ses partenaires saoudiens et russes de les pénaliser en augmentant leurs productions respectives, ce qui atténue les effets négatifs des sanctions pour les autres pays que l'Iran.
(c) AFP