Le pétrole monte après de premières estimations sur les stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 73,70 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,07 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 80 cents à 66,64 dollars.
"Avec un appétit soutenu des raffineries aux États-Unis, en Arabie saoudite et en Asie, la croissance de la demande a dépassé le million de barils par jour en juin pour la première fois depuis janvier", ont commenté les analystes de JBC Energy.
Les réserves américaines des États-Unis sont en particulier un indicateur hebdomadaire de l'offre et de la demande d'un des premiers producteurs et consommateurs mondiaux.
Alors que l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) publiera ses données officielles en cours de séance, les investisseurs se penchaient d'ores et déjà sur les chiffres publiés par l'American petroleum institute (API).
"L'API a fait état d'une baisse plus marquée que prévu", ont noté les analystes de Commerzbank. Si l'EIA confirme cette chute des stocks, "les réserves américaines continueraient leur zig-zag (entre hausse et baisse des réserves de brut) qui a été entamé au début de l'été", ont-ils remarqué.
Pour les stocks arrêtés au 17 août, les analystes tablent sur un recul de 2 millions de barils des stocks de brut, de un million de barils des stocks d'essence et sur une hausse de 1,5 million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.