Le pétrole monte, profitant d'un apaisement des tensions géopolitiques
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé à 72,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 38 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre a pris 52 cents à 66,43 dollars.
La perspective d'une reprise des discussions cette semaine entre les deux partenaires a apaisé les craintes d'un recul de la demande internationale de brut, tout comme le calme relatif observé sur la devise turque et sur les autres devises émergentes.
"Les pays émergents sont les principaux moteurs de la croissance de la demande" de brut, ont affirmé les analystes de Commerzbank.
Mais l'inquiétude demeurait après les fortes secousses monétaires ressenties dans certains de ces pays la semaine dernière.
"La faiblesse de leurs monnaies pourrait pénaliser leurs achats" puisqu'ils peuvent s'offrir moins de barils dont le prix est fixé en dollars, ont ajouté les analystes de Commerzbank.
Les cours du Brent et du WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. ont certes reculé de respectivement 8% et 12% depuis début juillet. Mais ils sont parvenus depuis à se stabiliser un peu alors que "les marchés s'attendent à une baisse de l'offre en Iran", a affirmé Dean Popplewell, analyste chez Oanda.
Pour l'instant, la Maison Blanche n'a accordé aucune exemption aux importateurs du troisième plus grand producteur de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
Lundi, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanghaneh a annoncé que le géant pétrolier français Total s'est officiellement désengagé de ses projets d'investissements de plusieurs milliards de dollars dans le pays.
(c) AFP