Le pétrole monte un peu dans un marché inquiet
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 72,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 32 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre prenait 2 cents à 65,93 dollars.
Depuis début juillet, quand les cours de l'or noir évoluaient à des niveaux élevés, à un peu moins de 80 dollars pour le Brent et autour de 75 dollars pour le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., leurs prix ont perdu respectivement 8 et 12%, en grande partie en raison des tensions commerciales, de la vigueur du dollar et d'une croissance de l'activité moins bonne que prévu en Chine.
"Les pays émergents sont les principaux moteurs de la croissance de la demande, et la faiblesse de leurs monnaies pourrait pénaliser leurs achats" alors qu'ils peuvent s'offrir moins de barils dont le prix est fixé en dollars, ont ajouté les analystes de Commerzbank.
Cependant, les acteurs du marché restent également prudents sur les perspectives de l'offre, alors que les exportations de l'Iran seront entravées à partir du 4 novembre par les sanctions de Washington contre Téhéran.
Pour l'instant, la Maison Blanche n'a accordé aucune exemption aux importateurs du troisième plus grand producteur de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
Le géant pétrolier français Total s'est officiellement désengagé de ses projets d'investissements de plusieurs milliards de dollars en Iran, a annoncé lundi le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanghaneh.