Le pétrole regagne du terrain mais reste en repli hebdomadaire
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 72,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 92 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre prenait 76 cents à 66,22 dollars une heure après son ouverture.
De nombreux investisseurs se sont éloignés de l'or noir alors que l'appétit pour le risque des marchés était limité par la crise turque et les tensions commerciales.
"La force du dollar face aux monnaies émergentes est la principale explication" du repli des cours sur la semaine, ont jugé les analystes de Saxo Bank.
Comme le brut est coté en dollars, la force de la monnaie américaine limite le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
Mais le marché du pétrole s'est surtout inquiété de voir les réserves de brut des États-Unis augmenter la semaine dernière, selon les données publiées mercredi, alimentant les craintes d'une surabondance de l'offre.
"Le manque d'enthousiasme des marchés a été alimenté par des importations de brut décevantes en Inde et en Chine, les deux plus grands importateurs d'Asie", a ajouté Benjamin Lu, analyste chez Philip Futures.
Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a annoncé jeudi la création d'un "groupe de travail sur l'Iran" destiné à faire respecter les sanctions économiques américaines contre Téhéran, au risque de sanctions "secondaires" aux pays qui ne les respecteraient pas.
"Nous nous attendons à une reprise des cours" à moyen terme, a estimé M. Lu qui cite notamment de possibles perturbations de la production en Angola, en Libye et au Venezuela.
(c) AFP