Le pétrole monte encore mais reste en baisse sur la semaine
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 71,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 32 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre prenait 16 cents à 65,62 dollars.
De nombreux investisseurs se sont éloignés de l'or noir alors que l'appétit pour le risque des marchés était limité par la crise turque et les tensions commerciales, et que la vigueur du dollar a particulièrement pesé sur les matières premières.
Comme le brut est coté en dollars, la force de la monnaie américaine limite le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises.
Mais le marché du pétrole s'est surtout inquiété de voir les réserves de brut des États-Unis augmenter la semaine dernière, selon les données publiées mercredi, alimentant les craintes d'une surabondance de l'offre.
"Le manque d'enthousiasme des marchés a été alimenté par des importations de brut décevantes en Inde et en Chine, les deux plus grands importateurs d'Asie", a ajouté Benjamin Lu, analyste chez Philip Futures.
Selon lui, le regain des prix jeudi et vendredi est dû à la prudence des marchés qui craignent toujours que le pétrole iranien disparaisse du marché lors de l'application des sanctions américaines, le 4 novembre.
"Nous nous attendons à une reprise des cours", a estimé M. Lu qui cite notamment de possibles perturbations de la production en Angola, en Libye et au Venezuela.
(c) AFP