Le pétrole se remet modestement d'une lourde chute
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a clôturé à 71,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 67 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre a avancé de 45 cents à 65,46 dollars.
"Le marché a effectué un léger rebond après la chute de mercredi" quand le Brent avait perdu 2,35% et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. 3,03%, a commenté Kyle Cooper de IAF Advisors.
Les déboires des cours de l'or noir ont été aggravés mercredi par un bond inattendu des réserves de brut des États-Unis, selon les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Lors de la semaine achevée le 10 août, les réserves commerciales de brut ont progressé de 6,8 millions de barils pour s'établir à 414,2 millions de barils.
Les stocks d'essence ont quant à eux "modestement baissé de 740.000 barils ce qui est inférieur aux habitudes à cette période de l'année et les stocks d'autres produits distillés ont grimpé à un niveau très négatif pour le marché de 3,6 millions de barils", a noté James Williams de WTRG.
"En plus, après un peu de répit, la production des États-Unis a recommencé à augmenter", ont ajouté les analystes de JBC Energy.
La hausse des réserves de brut nourrit les craintes du marché que l'offre surpasse la demande.
La modeste hausse des prix du pétrole jeudi est par ailleurs à mettre au crédit de la forte progression des indices boursiers à Wall Street selon M. Cooper.
"Lors des deux dernières années, nous avons observé une corrélation environ 60% du temps entre les mouvements de la Bourse et du pétrole, les investissements sur les actions ruisselant sur les matières premières", a-t-il noté.
(c) AFP