Le pétrole efface une partie de ses pertes dues aux réserves américaines
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 71,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 37 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre prenait 13 cents à 65,14 dollars une heure après son ouverture.
"Le Brent a failli tester le seuil symbolique des 70 dollars", qui n'a pas été franchi depuis avril, ont commenté les analystes de JBC Energy, qui soulignent que la plupart des marchés d'actifs jugés à risque évoluaient dans le rouge mercredi.
Les déboires des cours de l'or noir ont été aggravés par une hausse inattendue des réserves de brut des États-Unis, selon les données gouvernementales hebdomadaires.
"Les volumes s'étoffent (depuis le début du mois) sur le marché du pétrole après les publications de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), quand les marchés mettent leurs vacances entre parenthèses pour vendre leurs barils", a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
De fait, les cours avaient déjà connu des baisses marquées les deux premiers mercredi d'août.
"En plus, après un peu de répit, la production des États-Unis a recommencé à augmenter", ont ajouté les analystes de JBC Energy.
La hausse des réserves de brut nourrit les craintes du marché que l'offre surpasse la demande.
(c) AFP