Le pétrole baisse, pénalisé par les stocks américains et la vigueur du dollar
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 71,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 87 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour septembre perdait 95 cents à 66,09 dollars.
Mercredi, les investisseurs s'intéresseront aux chiffres officiels de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA), pour la semaine close au 10 août, considérés comme plus fiables que ceux de la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API).
Les analystes tablent sur une baisse de 2,5 millions de barils des réserves de brut, de 250.000 barils des réserves d'essence et d'une hausse d'un million de barils des réserves d'autres produits distillés (diesel et fioul de chauffage), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Alors que depuis plusieurs semaines le marché hésite sur la direction à prendre, tiraillé entre un assombrissement des perspectives économiques mondiales et une future baisse de l'offre, provoquée par le retour des sanctions américaines sur l'Iran, la récente morosité des prix s'explique également par "un dollar plein d'entrain", selon Stephen Brennock, analyste pour PVM.
"Le billet vert a accru sa progression et touché un plus haut depuis 13 mois face à un panier de monnaies constitué des principales devises", a-t-il expliqué.
Ces derniers jours, avec la crise de la livre turque, de nombreuses monnaies émergentes, ainsi que l'euro, ont chuté face au dollar.
(c) AFP