Le pétrole remonte dans un marché plus confiant
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 73,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 99 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre prenait 79 cents à 67,99 dollars une heure après son ouverture.
"Depuis la mi-juillet, le prix est coincé dans une fourchette étroite", a commenté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, pour qui il y a "des faiblesses du marché à court terme" qui pèsent sur les prix alors que "la perspective des sanctions sur l'Iran les soutient".
Parmi les facteurs qui abaissent les cours du brut, les tensions commerciales qui pourraient peser sur la demande, ou la hausse du dollar et l'affaissement des monnaies des marchés émergents qui pèsent sur le pouvoir d'achat des investisseurs de ces pays, qui utilisent leurs devises pour payer des barils libellés en monnaie américaine.
Dans ce contexte, la légère reprise de la livre turque, qui avait sombré vendredi et lundi à de nouveaux plus bas face au billet vert en entraînant l'euro dans sa chute, a profité aux prix du baril.
Quant aux sanctions américaines, faute d'accord entre les États-Unis et l'Iran, elles devraient limiter à partir de novembre les exportations du troisième plus grand producteur de l'OPEP.
Mardi, après la clôture européenne, les investisseurs se tourneront vers les États-Unis où la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) publiera ses données hebdomadaires arrêtées au 10 août sur les réserves du pays, à la veille des chiffres officiels de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA).
"Les chiffres de l'API basculent entre de fortes baisses et des hausses marquées des réserves de brut depuis cinq semaines", a souligné Artjom Hatsaturjants, analyste chez Accendo Markets, qui se demande donc si, contre les attentes du marché, une nouvelle montée des stocks est à prévoir après le déclin de mardi dernier.
(c) AFP