Le pétrole profite d'une accalmie de la crise turque
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 73,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 66 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre prenait 61 cents à 67,81 dollars.
"Depuis la mi-juillet, le prix est coincé dans une fourchette étroite", a commenté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, pour qui il y a "des faiblesses du marché à court terme" qui pèsent sur les prix alors que "la perspective des sanctions sur l'Iran les soutient".
Parmi les facteurs qui abaissent les cours du brut, les tensions commerciales qui pourraient peser sur la demande, ou la hausse du dollar et l'affaissement des monnaies des marchés émergents qui pèsent sur le pouvoir d'achat des investisseurs de ces pays, qui utilisent leurs devises pour payer des barils libellés en monnaie américaine.
Dans ce contexte, la légère reprise de la livre turque, qui avait sombré vendredi et lundi à de nouveaux plus bas face au billet vert en entraînant l'euro dans sa chute, a profité aux prix du baril.
Quant aux sanctions américaines, faute d'accord entre les États-Unis et l'Iran, elles devraient limiter à partir de novembre les exportations du troisième plus grand producteur de l'OPEP.
Les investisseurs se tourneront vers les États-Unis où la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) publiera mardi après la clôture européenne ses données hebdomadaires sur les réserves du pays, à la veille des chiffres officiels de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (AIE).
(c) AFP