Le pétrole grimpe, Trump tempête contre les pays échangeant avec l'Iran
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 74,66 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 91 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre prenait 41 cents à 69,42 dollars une heure après son ouverture.
"Quiconque faisant des affaires avec l'Iran ne fera PAS d'affaires avec les États-Unis. Je demande la PAIX MONDIALE, rien de moins", a pour sa part lancé le président américain.
Si l'or noir n'est pas directement visé par cette première vague de mesures, "la réalité de futures sanctions sur les produits pétroliers fait son chemin dans les esprits", a commenté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Le secteur pétrolier du troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) sera directement visé à partir de novembre.
Les États-Unis menacent de sanctionner les pays qui importeront du pétrole iranien à partir de cette date, mais les analystes sont divisés quant aux pays qui braveront Washington.
"L'Inde, la Chine, et des pays d'Europe s'opposent aux sanctions américaines, ils pourraient continuer d'acheter à l'Iran", a supposé Fiona Cincotta, analyste chez City Index.
Les marchés prendront par ailleurs connaissance mardi après la clôture européenne des premières données sur les réserves américaines, publiées par la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API).
Les chiffres officiels de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) seront publiés mercredi en cours de séance européenne.
Les analystes tablent sur une baisse de 3 millions de barils des stocks de brut, de 2 millions de barils des stocks d'essence, et sur une hausse de un million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
(c) AFP