Le pétrole porté par la première vague de sanctions américaines sur l'Iran
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 74,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 84 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre prenait 58 cents à 69,59 dollars.
Si l'or noir n'est pas directement visé par cette première vague, "la réalité de futures sanctions sur les produits pétroliers fait son chemin dans les esprits", a commenté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Le secteur pétrolier du troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) sera directement visé à partir de novembre.
Les États-Unis menacent de sanctionner les pays qui importeront du pétrole iranien à partir de cette date, mais les analystes sont divisés quant aux pays qui braveront Washington.
"L'Inde, la Chine, et des pays d'Europe s'opposent aux sanctions américaines, ils pourraient continuer d'acheter à l'Iran", a supposé Fiona Cincotta, analyste chez City Index.
"Il nous semble que les entreprises privées font le choix facile, en privilégiant les États-Unis plutôt que l'Iran", a pour sa part argué Bjarne Schieldrop, qui estime que "le choix est d'autant plus facile que l'Arabie saoudite et la Russie ont augmenté leur production".