Le pétrole monte dans un marché volatil
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 73,58 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 37 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre prenait 61 cents à 69,10 dollars une heure après son ouverture.
Pourtant, les prix du pétrole sont repartis en hausse, dans un marché estival indécis alors que les prix de l'or noir avancent sans direction forte depuis le net recul enregistré mi-juillet.
"Les facteurs de hausse n'ont pas changé", ont estimé les analystes de Société Générale, qui rappellent que "les sanctions (américaines) contre l'Iran vont faire disparaître un million de barils par jour du marché" et que "les capacités de hausse de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) s'amenuisent".
Répondant à la détermination des États-Unis à exercer une "pression maximale" sur Téhéran, le chef de la diplomatie iranienne a assuré lundi que Ryad, Washington et Israël étaient "isolés" dans leur opposition à la République islamique.
"Aujourd'hui, le monde entier a déclaré qu'il n'était plus en phase avec la politique américaine contre l'Iran", a déclaré Mohammad Javad Zarif dans un discours, cité par l'agence de presse semi-officielle Isna.
Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a promis que les États-Unis "feraient respecter les sanctions", dont la première vague entrera en vigueur mardi à 04H01 GMT, poussant les marchés à se focaliser sur la seconde, qui prendra effet en octobre et touchera directement les produits pétroliers.
La Chine pourrait faire fi des menaces de sanctions de Washington contre les pays important du brut iranien, ce qui conserverait sur le marché une partie des extractions du troisième producteur de l'OPEP.
(c) AFP