Le pétrole recule un peu dans un marché hésitant
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 73,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 13 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de septembre cédait 5 cents à 68,91 dollars.
La hausse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les craintes d'une escalade de la guerre commerciale qui oppose les États-Unis à ses partenaires empêchent les prix de grimper, mais les perspectives de perturbation de l'offre, notamment en Iran, les maintiennent à des niveaux élevés.
"Jeudi, les prix ont été soutenus par l'annonce que l'Iran conduirait des exercices militaires dans le détroit d'Ormuz", a rappelé Konstantinos Anthis, analyste che ADS Securities.
Alors que les sanctions américaines vont s'appliquer en Iran à partir de lundi, en raison de la sortie de Washington de l'accord sur le nucléaire iranien, la tension monte au Moyen-Orient.
A plus long terme, les marchés ont également noté que le président américain Donald Trump souhaitait assouplir les régulations environnementales sur le secteur de l'automobile mises en place par son prédécesseur, Barack Obama.
"Des normes sur la consommation d'essence moins strictes vont être mises en place", ce qui devrait doper la demande, a estimé Stephen Brennock, analyste chez PVM.